LE PROJET

Le projet « Agir pour se nourrir » a vu le jour grâce à une dynamique partenariale qui s’est constituée en consortium (associations du secteur social, institutions, acteurs du monde paysan et citoyens bénévoles) autour de valeur commune, un intérêt pour les questions d’alimentation et l’envie de réfléchir collectivement au système alimentaire dans sa globalité dans une vision de justice sociale alimentaire (autant pour les paysans que pour les citoyens).

Ce projet a pour objectif d’imaginer de manière participative une ou des expérimentations permettant d’appliquer le droit à l’alimentation pour tous et toutes sur le territoire annécien.

Les acteurs au départ du projet ont imaginé une démarche participative d’appropriation citoyenne du sujet de l’alimentation. Pour construire les bons outils de transformation du système alimentaire, au plus près des besoins et contraintes des gens et avec eux.

Inspiré des pratiques d’éducation populaire et travaillé en intelligence collective, ce projet fait partie des initiatives de démocratie alimentaire souhaitant créer un mouvement citoyen autour d’un sujet hautement politique et citoyen, qui est celui de l’alimentation.

Nous voulons permettre à chacun de pouvoir reprendre son pouvoir d’agir, autour de son alimentation. Cela dans le but que les aliments ne soient plus considérés demain comme des biens de consommation soumis à l’économie de marché de l’offre et la demande, entrainant des dérives incompréhensible pour un bien nécessaire à la survie.

Au fur et à mesure de l’avancée de ces différents thèmes, nous allons analyser collectivement ces données du terrain afin d’écrire un cahier des charges globales, base de l’expérimentation qui sera imaginée.

Ce projet est ambitieux, et à ce jour, il n’y a qu’un seul mi-temps salarié sur le projet (financé par un appel à projets national), tous les autres engagements sont pour l’instant bénévoles. Mais, pour autant, avec les ressources que nous avons, ce projet est réellement réfléchi comme une démarche de démocratie participative. A l’image d’une convention citoyenne autour de l’alimentation, nous sommes partis sur la conviction que ce projet doit appartenir à tous tant que les valeurs sont respectées.